Il y a encore dix ans, parler de solaire en France relevait un peu du “projet sympa mais pas pour tout de suite”. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse, avec le photovoltaïque qui s’installe partout et de plus en plus, que ce soit sur les toits, dans les jardins, au-dessus des parkings, et surtout dans les conversations.
Les chiffres explosent, les particuliers s’équipent, les technologies progressent, et même si tout n’est pas encore parfait, la tendance est indéniable : la France a vraiment commencé à prendre le virage du solaire, et il faut maintenant continuer d’appuyer sur l’accélérateur.
L’essor massif du solaire : les chiffres clés du photovoltaïque en France
Une capacité installée en forte progression
Fin 2024, la France comptait environ 22,4 gigawatts de puissance photovoltaïque installée, soit une progression de +26 % en un an selon le ministère de la Transition énergétique. Rien que sur le premier trimestre 2025, ce sont encore 1,4 GW supplémentaires qui ont été raccordés.
Pour se faire une idée plus précise, c’est l’équivalent de plusieurs millions de panneaux solaires ajoutés en quelques mois. Bien entendu, ce chiffre tient compte des particuliers comme des professionnels, mais il reste colossal. Autant dire que le pays ne se contente plus de tester le solaire, il l’adopte franchement.
Production et part du solaire dans le mix électrique
En 2024, l’électricité solaire représentait 4,6 % de la production nationale, et couvrait 5,7 % de la consommation en France. Ça peut sembler modeste, mais il faut se rappeler qu’en 2010, on flirtait à peine avec les 0,5 %.
Il faut aussi bien avoir à l’esprit qu’entre les mois de mai et d’août, quand le taux d’ensoleillement est le meilleur de l’année, la part du solaire dans la consommation globale augmente significativement, ce qui réduit d’autant le recours aux énergies fossiles.
La France en retrait mais sur une bonne dynamique au niveau européen
Sur la scène européenne, la France représente environ 8 % de la capacité totale de production de l’Union Européenne. Nous sommes donc encore loin derrière l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie, mais il faut tout de même se réjouir du fait que nous avons une croissance parmi les plus rapides dans ce domaine.
Autrement dit, il faut bien reconnaître qu’on n’est pas encore champions du monde du panneau solaire. Mais on rattrape notre retard, et assez rapidement. La dynamique est là, avec des projections annoncent un rythme soutenu jusqu’en 2030.
Quelles sont les tendances chez les particuliers ?
Le boom des installations résidentielles
Les toitures des maisons individuelles restent le terrain de jeu préféré du photovoltaïque, mais on voit désormais fleurir des carports solaires et même des installations au sol dans les jardins. Avec ces différentes possibilités à exploiter, presque tous les types de logements avec un peu d’espace peuvent passer au solaire, même en zone urbaine dense.
Les particuliers voient principalement en l’énergie solaire un double avantage : réduire leurs factures et valoriser leur bien immobilier. Et avec des solutions plus esthétiques et qui s’intègrent plus facilement qu’il y a quelques années encore, le panneau solaire a largement perdu son image de gros rectangle disgracieux.
L’explosion de l’autoconsommation
L’autoconsommation, c’est LA grande tendance qui transforme le paysage énergétique français. Selon Enedis, plus de 617 000 sites résidentiels avaient adopté cette démarche à la fin de l’année 2024. C’est presque deux fois plus qu’en 2021.
Cette progression fulgurante s’explique par plusieurs facteurs :
- La baisse du coût des installations ;
- La meilleure accessibilité des équipements complémentaires comme la batterie de stockage ;
- La volonté des ménages de s’émanciper (au moins partiellement) des fournisseurs d’énergie traditionnels.
Aujourd’hui, produire et consommer son électricité solaire n’est plus réservé aux militants écolos ou aux bricoleurs aguerris. C’est une solution qui s’impose comme un choix rationnel et rentable.
Un recentrage vers l’autoconsommation et moins d’aides directes
Les tarifs d’achat pour la revente totale ont considérablement baissé, et les aides se concentrent désormais sur les petites installations en autoconsommation, notamment celles d’une puissance de moins de 9 kWc. TVA réduite à 5,5 % ou prime à l’autoconsommation, les coups de pouce existent encore, mais il est vrai que l’époque des subventions massives est révolue.
L’idée est d’encourager les foyers à consommer ce qu’ils produisent plutôt que d’inonder le réseau. Une mutation s’observe donc, avec des ménages qui adaptent leurs projets, qui sont plus vigilants quant au dimensionnement de leur installation, et qui investissent dans des équipements qui leur permettent d’optimiser leur taux d’autoconsommation.
Les défis actuels du secteur du solaire
Des délais de raccordement qui s’allongent
Plus d’un million de sites de production solaire en France, c’est une excellente nouvelle pour la transition énergétique, mais c’est aussi un vrai casse-tête pour Enedis. Les demandes de raccordement affluent et, dans certaines régions, il faut désormais patienter plusieurs mois avant de voir son installation connectée au réseau.
Cette saturation oblige les gestionnaires du réseau à repenser en profondeur la façon dont ils intègrent cette production décentralisée. Pour les particuliers, cela signifie qu’il faut anticiper la mise en œuvre de son projet, et s’entourer d’installateurs capables de gérer efficacement ces nouvelles difficultés administratives. Toutes les entreprises ne sont pas aussi performantes qu’Artyseo après tout !
Une incertitude politique qui plane
Le développement du photovoltaïque dépend aussi des décisions gouvernementales. Les orientations énergétiques dépendent des décisions qui sont prises, et la filière ne peut que s’y conformer. Un coup de frein ou une modification brutale des aides peut avoir pour effet direct d’infléchir la dynamique actuelle.
Même si la tendance mondiale reste au développement massif des énergies renouvelables, la prudence reste de mise. Les particuliers, eux, peuvent se rassurer, car une installation solaire bien dimensionnée et optimisée reste plus que rentable, quelles que soient les orientations gouvernementales.
La question de la production européenne
Actuellement, la majorité des panneaux solaires installés en France proviennent d’Asie, ce qui pose la question de la dépendance industrielle. Avec la directive NZIA, l’Union Européenne fait donc le nécessaire pour encourager les acteurs européens, afin que 40 % des panneaux soient fabriqués en Europe d’ici 2030.
À terme, cette volonté affichée pourra être synonyme d’une meilleure traçabilité, et d’une empreinte carbone réduite sur la chaîne de production. Le revers de la médaille pourrait être que les prix des installations et des équipements soient revus à la hausse. L’enjeu est donc de trouver le bon équilibre entre souveraineté industrielle et accessibilité économique.
Pourquoi cette dynamique reste une belle opportunité pour les particuliers ?
Un marché plus mature et plus compétitif
Avec des milliers d’installateurs et des offres toujours plus variées, les choix sont plus nombreux que jamais pour passer à l’énergie solaire. Ce foisonnement stimule la concurrence, améliore la qualité des services, et tire les prix vers le bas.
Les technologies ont dans le même temps considérablement progressé, avec des panneaux plus performants, des onduleurs intelligents, et des batteries de stockage fiables et plus abordables. Ces progrès garantissent automatiquement un meilleur rendement et un retour sur investissement plus rapide qu’il y a seulement cinq ans.
Des équipements complémentaires qui changent la donne
Autoconsommation rime désormais avec optimisation. Batterie de stockage, borne de recharge pour véhicule électrique, ou encore gestion en direct de l’installation depuis une appli connectée, il est désormais possible de piloter sa production et sa consommation d’énergie comme un pro, et donc de maximiser le potentiel de chaque kilowatt produit.
Ces différentes solutions, qui étaient encore il y a peu considérées comme des options haut de gamme, sont maintenant beaucoup plus accessibles, et elles font une sacrée différence tant sur les factures que sur le niveau de confort au quotidien (en bien, évidemment !).
Un investissement sûr et bénéfique
Installer des panneaux solaires, c’est aussi faire prendre de la valeur à son logement. Une maison qui produit sa propre énergie, c’est une maison avec laquelle les charges sont bien moins importantes, et ça ne manque pas de séduire de plus en plus les acheteurs potentiels.
Ajoutez à la promesse de factures d’électricité allégées le fait que le logement soit équipé pour l’avenir parce qu’il soutient la transition énergétique, et vous avez un argument de poids supplémentaire à faire valoir le jour où vous souhaitez vendre.
Les réalités actuelles du solaire en quelques mots
Le solaire en France n’est plus un pari sur l’avenir, c’est une réalité bien installée, qui prend chaque année plus d’ampleur. Les chiffres le prouvent, les tendances le confirment, et les opportunités à saisir n’ont jamais été aussi nombreuses.
Il reste bien sûr des défis à relever, que ce soit au niveau des délais de raccordement, de la stabilité des dispositifs d’aide ou encore de l’efficacité de la production locale,mais la dynamique est là.
Pour qui veut réduire ses factures, gagner en autonomie et participer concrètement à la transition énergétique, c’est peut-être le meilleur moment pour franchir le pas, surtout si c’est avec un installateur qui maîtrise son sujet. Chez Artyseo, on a l’expérience et le savoir-faire pour vous en faire bénéficier, et mettre le soleil à votre service au quotidien.
Sources :
